Suite à une crise, il est fréquent que les chevaux soient mis au repos pendant quelques jours puis reprennent le travail de manière trop précipitée. Lors de crises particulièrement sévères, il est préférable de rallonger le temps de repos puis de remettre les chevaux au travail très progressivement en évitant les jours sans exercice.
Il faut mettre en place un programme de travail régulier et quotidien. De ce fait, avant de commencer l’exercice il est recommandé de faire un échauffement important avec des phases de gymnastique qui diminuent les récidives de rhabdomyolyse. En effet, cela habitue la fibre musculaire aux contractions lors d’un effort intense. L’exercice doit plutôt être favorisé dans la longueur et non dans l’intensité de l’effort. Ce ne sera qu’au fur et à mesure des séances que les exercices pourront être intensifiés. Enfin une phase de récupération au pas ou au petit trot est également importante après chaque séance de travail.
S’il n’est pas possible de faire un entraînement tous les jours, il faudra malgré tout éviter l’immobilisation totale en envoyant le cheval au paddock.
La veille d’une course, il est préférable de favoriser un entraînement à intervalles de vitesses pour éviter des épisodes de rhabdomyolyse avant l’épreuve.
Il faudra combiner à l’exercice une alimentation adaptée pour réduire le risque d’échec.