Si votre cheval ne peut séjourner en permanence au pré, il est important de gérer l’écurie afin de minimiser la présence de poussières dans l’air.
Ventilation
Elle est importante afin d’assurer un renouvellement d’air adéquat pour la santé d’un cheval atteint de trouble respiratoire. Lorsque le fourrage et la litière sont bien choisis et ne sont que très peu pourvus de poussières, un renouvellement d’air correspondant à l’ouverture permanente de la partie supérieure de la porte du box est suffisant. Il est parfois nécessaire de tout de même mettre en place un système de ventilation en faisant une ouverture au niveau des murs et dans le toit. De cette manière l’air est correctement remplacé comme le montre le schéma.
Il faut bien entendu toujours penser à associer un fourrage adéquat car la ventilation ne peut résoudre tous les problèmes de poussière. En effet certaines zones sont encore trop riches en poussière notamment celle où le cheval respire et où la teneur en poussière est sept fois supérieure à la teneur au centre du box.
Nettoyage
Il est nécessaire d’avoir une bonne hygiène dans son écurie afin de favoriser une rémission pour un cheval atteint de troubles respiratoires. En effet la gestion de l’écurie influence beaucoup les concentrations en particules néfastes dans l’air.
Le nettoyage des boxes est important lorsque l’on souhaite limiter la présence de poussière. De préférence, il faut favoriser un nettoyage partiel car il a été démontré que celui-ci engendre moins de particules dans l’air qu’un nettoyage poussé ou absent. Lors de ce nettoyage, il est indispensable d’éloigner les chevaux atteints de troubles respiratoires car cela crée un nombre de particules dans l’air 50 fois plus important en comparaison aux autres périodes de la journée.
Le balayage des couloirs devant le box du cheval atteint doit être évité, principalement en sa présence, ainsi que le stockage dans l’écurie (ou pire au-dessus des boxes) des sources de poussières telles que la paille, le foin ou le fumier. Ou il faut arroser avant de balayer afin de fixer la poussière au sol. Ceci permet de limiter une présence continue de poussière dans l’air, une inflammation pulmonaire pouvant être induite par une exposition même brève et prendre des jours avant de s’atténuer.
Dans le cas d’un cheval en crise de pousse, les mêmes conditions d’hygiène doivent être mises en place dans les boxes adjacents. En effet un taux de poussière même faible suffit à faire réapparaitre les symptômes du fait de son hypersensibilité bronchique.
Dans le cas des chevaux en rémission, un contrôle strict du box du cheval, la propreté des box adjacents et la propreté des couloirs sont souvent suffisants pour éviter une nouvelle crise.