Il est nécessaire d’avoir une bonne hygiène dans l’écurie afin de favoriser une rémission pour un cheval atteint de troubles respiratoires. En effet la gestion de l’écurie influence beaucoup les concentrations en particules néfastes dans l’air.
Il faut favoriser un nettoyage partiel des boxes, car il a été démontré que celui-ci engendre moins de particules dans l’air qu’un nettoyage poussé ou absent. Lors de ce nettoyage, il est indispensable d’éloigner les chevaux atteints de troubles respiratoires car cela crée un nombre de particules dans l’air 50 fois plus important en comparaison aux autres périodes de la journée.
Le balayage (et a fortiori le soufflage) des couloirs devant le box du cheval atteint doit être évité, principalement en sa présence. De même, le stockage près ou dans l’écurie (ou pire dans le grenier au-dessus des boxes) de la paille, du foin ou du fumier doit être proscrit. Il faut arroser avant de balayer afin de fixer la poussière au sol. Ceci permet de limiter une présence continue de poussière dans l’air, une inflammation pulmonaire pouvant être induite par une exposition même brève et prendre des jours avant de s’atténuer.
Dans le cas d’un cheval en crise, les mêmes conditions d’hygiène doivent être mises en place dans les boxes adjacents. En effet, un taux de poussière même faible suffit à faire réapparaitre les symptômes du fait de son hypersensibilité bronchique.
Dans le cas des chevaux en rémission, un contrôle strict du box du cheval, la propreté des box adjacents et la propreté des couloirs sont souvent suffisants pour éviter une nouvelle crise.
Enfin, une ventilation correcte des écuries est impérative: n’oubliez pas que les chevaux souffrent beaucoup plus d’être enfermés dans des espaces confinés et tempérés, que dans des espaces ouverts et froids. Laissez les fenêtres ouvertes!