Au quotidien, le cheval doit éviter de travailler lorsqu’il fait très froid ou lorsqu’il fait chaud et humide. Il est aussi nécessaire de limiter le travail sur les sols secs qui auront tendance à former un nuage de poussière. Ainsi il est préférable d’arroser le terrain avant de faire travailler un cheval atteint d’hémorragie pulmonaire.
Dans le cas d’un cheval de concours, il est nécessaire de suivre quelques directives pour limiter les crises. Ainsi il est conseillé de mettre en place une période de repos, sans compétition et sans entrainement, de minimum 4 mois après une grosse crise. Durant cette période, il est possible de travailler son cheval :
Au pas à la main ou sous la selle sur des terrains plats ou pentus
- Au trot, mais essayer d’en faire le moins possible
Il faut totalement arrêter les exercices au galop ou les exercices d’obstacle.
Cette période permet au système respiratoire de cicatriser correctement et de rétablir ses systèmes de défenses naturelles. En effet lors des compétitions, outre le fait que le cheval fournisse des efforts conséquents, de nombreux facteurs ne lui permettent pas de guérir correctement : transport, stress de se retrouver dans un nouvel environnement, risques biologiques lors d’un rassemblement de nombreux chevaux…
Lors de la reprise des concours, il est plutôt conseillé de favoriser les concours les plus importants et de faire l’impasse sur les concours moins importants. Cela permet de diminuer la fréquence des concours et la possible apparition d’hémorragie pulmonaire. Par ailleurs le temps de récupération entre deux concours doit aussi être bien réfléchi afin de ne pas trop en demander au cheval.
Il faut savoir que si en parallèle le cheval souffre de troubles respiratoires allergiques, les risques de récurrences d’hémorragies pulmonaires sont favorisés car l’appareil respiratoire est déjà fragilisé.